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Lettre ouverte du Dr Yves Bélanger, chiropraticien

Qu’est-ce qui me motive encore après 40 ans de carrière?

Cette lettre est destinée à mes patients actuels ou anciens, ainsi qu’à tous celles et ceux qui ont manifesté un intérêt pour notre approche… que j’appelle affectueusement mes « sympathisants ».

Bonjour,

La question mérite d’être posée, car après 39 années de service, la plupart pensent à la retraite, au repos bien mérité.

Pour moi, ce n’est pas le cas.

Pourquoi?

L’exercice de la chiropratique ce n’est pas un job, c’est une façon de contribuer et d’aider mon prochain… une mission de vie!

Un job, c’est une activité professionnelle que tu choisis principalement pour « gagner ta vie ». Alors qu’une mission c’est une activité qui s’impose, qui n’a pas de fin puisqu’elle est encrée en toi et elle te définit.

Comment prendre une retraite de nous-mêmes alors ? Impossible

Je n’ai pas choisi la chiropratique de façon logique et rationnelle. J’ai eu un coup de foudre professionnel.

Alors que j’avais 19 ans et j’éprouvais des douleurs au bas du dos à chaque début de saison de hockey, ma mère m’a presque forcé à rencontrer son chiropraticien.

Honnêtement, je ne connaissais rien à cette profession et je n’avais pas vraiment le goût de le rencontrer… mais pour faire plaisir à maman qui s’inquiétait!

Ce chiropraticien m’a expliqué ce que c’était vraiment la chiropratique… j’ai eu le coup de foudre. Quelques semaines plus tard, je complétais ma demande d’admission à Toronto pour y étudier la chiropratique. Je ne connaissais pas le potentiel de revenue d’un chiropraticien et ce n’était pas important… tout ce que je désirais…

…c’était de mettre mes mains au service de ceux qui souffrent.

 J’ai amorcé ma carrière en 1985 avec une réelle passion.

C’est à la fin des années 90 que ma mission s’est cependant définie.

Et tout passe par un patient, Raymond.

Raymond souffrait d’une condition dégénérative de ses disques lombaires. Même avec toutes mes connaissances et ma volonté de l’aider, tout ce que nous atteignions était des courtes périodes de soulagement temporaire.

Puisque Raymond avait déjà tout essayé avant de me consulter, je ne pouvais l’abandonner. Je me suis beaucoup investi pour l’aider, mais sa condition était avancée.

Raymond était devenu un ami.

Un jour, sa femme m’a téléphoné pour me dire que Raymond en était venu à la solution ultime pour soulager ses souffrances…

Ç’a été une douche d’eau froide. J’ai raccroché après quelques balbutiements qui émanaient d’une gorge trop serrée!

J’ai assisté aux funérailles de Raymond. Ça m’a mis sens dessus dessous.

J’ai alors réalisé les impacts dévastateurs de la douleur et les conséquences tentaculaires dans tous les aspects de la vie; familial, social, professionnel, financière, etc.

Certes, j’exerçais la chiropratique depuis déjà plus d’une dizaine d’années et je côtoyais la douleur au quotidien, mais le jour de l’annonce du décès de Raymond, ma relation avec la douleur s’est métamorphosée! Tout comme Paul sur le chemin de Damas, une lumière m’a frappé et je n’ai plus jamais été le même par la suite.

À partir de ce moment, je n’exerçais plus la chiropratique de la même façon. Mon empathie était amplifiée, j’étais plus attentif aux besoins de mes patients, je tentais de comprendre comment la douleur les affectait, et ce, non seulement au niveau physique.

Je me suis mis à étudier la douleur chronique (à la colonne vertébrale) et les meilleures façons de la traiter.

C’est alors qu’en 2005, je suis venu en contact avec cet appareil de haute technologie, la décompression neurovertébrale non chirurgicale. Avec un collègue chiropraticien, nous avons été les pionniers de ce traitement au Canada.

À mon humble avis – et avec près de 20 années d’expérience clinique avec cette technologie – je peux affirmer que pour des conditions discales et dégénératives, il s’agit de l’un des meilleurs traitements.

Mes lectures et mes recherches sur les conditions chroniques de la colonne m’ont amené, en 2017, à écrire un livre sur les douleurs d’origine vertébrale.

Je comprends la douleur chronique au dos, je comprends les effets dévastateurs de cette condition et je comprends la détresse, le désarroi et le découragement de ceux qui en souffrent.

Depuis tout près de 20 ans, je consacre ma vie professionnelle à aider ces personnes… je les comprends….

… je VOUS comprends !

C’est pour cette raison que je fais des événements comme Donnez au Suivant.

J’ai toujours un profond désir d’aider, de contribuer.

J’ai toujours cette flamme de changer des vies.

Et il y a une raison pour laquelle je sollicite votre aide.

Les plus beaux mots pour décrire ma volonté d’aider, ma passion et ma mission ne sont que du bruit pour ceux qui ne me connaissent pas. Seul le témoignage de ceux qui m’ont déjà côtoyé a du poids.

J’ai besoin de vous pour m’aider à poursuivre ma mission.

Donc, si vous connaissez des personnes qui souffrent autour de vous, donnez-leur de l’espoir. Parlez-leur de votre expérience, de vos résultats ou de ceux de vos proches.

L’espoir représente cette étincelle qui pourrait enflammer l’espérance de jours meilleurs

 Tant que je serai en santé, tant que je me sentirai habité par cette puissante pulsion à aider, je serai là pour vous et pour ceux qui ont besoin de moi.

 Portez-vous bien et rappelez-vous qu’une chandelle ne perd rien à en allumer une autre !

Dr Yves Bélanger, Chiropraticien