Le mois dernier, nous avons commencé à répondre à la question suivante :
Est-ce qu’une table d’inversion peut produire les mêmes résultats que la décompression neurovertébrale ?
Nous avions donc abordé les risques de la table à inversion et avions conclu que pour une personne qui souffre d’une condition dégénérative de la colonne vertébrale (et d’autres conditions de santé), la table à inversion était contre-indiquée et pouvait même être dangereuse.
Voir l’article : Dangers de la table à inversion.
Avant de parler des caractéristiques des unités de décompression neurovertébrale, il importe de rappeler une donnée primordiale afin de mieux comprendre le niveau de sophistication de ces appareils.
Comme nous le mentionnions dans l’article précédent, le cerveau réagit fortement à l’élongation de la colonne.
La colonne vertébrale est habituée à subir la force de la gravité. Elle est toujours confrontée à une force de compression. Or, lorsqu’on applique une force contraire qui produit un étirement, le cerveau y voit une forme d’agression. En guise de protection, il contractera les muscles le long de la colonne pour contrer cette élongation. Et cette contraction protectrice peut mener à des effets contraires au but recherché.
LA DÉCOMPRESSION NEUROVERTÉBRALE NON CHIRURGICALE
Il s’agit d’un appareil de haute technologie muni d’un système informatique « intelligent » qui permet de cibler précisément les vertèbres – et disques associés – qui sont atteintes. Au lieu d’étirer la colonne vertébrale dans son ensemble, cette technologie permet de cibler la zone à traiter, et ce, sans provoquer les réactions de protection musculaire présentent dans toute autre forme de « traction ».
Voici les caractéristiques de l’appareil qui permettent d’obtenir des résultats que la table à inversion ou toute autre forme de traction NE PEUVENT TOUT SIMPLEMENT PAS.
1- Introduction graduelle de la force de décompression
La charge est introduite progressivement selon une courbe logarithmique pour que votre corps (et votre cerveau) puisse s’acclimater à la décompression. Cette mise en charge graduelle est essentielle pour limiter les contractions protectrices de vos muscles
2- Ciblage précis du disque à traiter
La configuration de l’appareil permet de cibler de façon précise la région problématique. Par exemple, si votre problème est situé à L4-L5, c’est à cet endroit que l’essentiel de la décompression sera dirigé.
3- Surveillance informatisée des réflexes de protection
Des senseurs situés dans le mécanisme de décompression permet de mesurer la réaction protectrice de vos muscles, et ce, 400 fois par seconde. Ainsi, si vos muscles amorcent la moindre contraction, les senseurs enverront immédiatement un signal à l’ordinateur qui ajustera en conséquence la tension afin de contrer le réflexe.
4- Vitesse d’ajustement plus rapide que votre corps
La vitesse de réaction des senseurs est de l’ordre de 20 millisecondes. Ce temps de réponse est 2 fois et demie plus rapide que ce que votre corps est capable, c’est-à-dire 50 millisecondes. Avant même que la contraction protectrice ait eu le temps de s’installer, l’ordinateur aura déjà réagi pour que le traitement demeure efficace.
5- Système informatique intelligent
L’ordinateur de l’appareil est doté d’un logiciel « intelligent » qui gère tous les paramètres afin d’optimiser le traitement.
6- Traitement par cycles
Au lieu de produire une « traction » continue comme les appareils conventionnels, le système informatique génèrera des cycles permettant d’optimiser la réhydratation et la nutrition des disques ainsi que la réintroduction de la mobilité des vertèbres visées. Ainsi, durant le 30 minutes que le traitement dure, 20 cycles de 90 secondes seront produits.
7- Système « sans friction »
La portion lombaire de l’unité est recouverte d’un polymère qui réduit considérablement la perte d’énergie liée à la friction de votre corps sur la table durant le traitement. Cet ajout permet de réduire la force de décompression et d’assurer un confort supérieur au cours de la session.
Convaincu ?
La décompression neurovertébrale est une thérapie que permet de contrôler un maximum de facteurs, ce qui en fait une option beaucoup plus sécuritaire et efficace que la traction conventionnelle notamment, la table à inversion.
Comme nous le disions dans l’article précédent sur la table à inversion, faire un parallèle entre les deux approches équivaut à comparer un vélo et une fusée spatiale !
Maintenant, que choisissez-vous ?
Vélo ou fusée spatiale ?
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