Saint-Hyacinthe 450 250-2550

Lorsqu’une personne souffre de douleur aiguë au dos, la hernie discale est la condition qui est la plus redoutée. Et pour cause, une hernie discale peut mener à des douleurs atroces, des pertes de mobilités importantes et à des dysfonctions neurologiques majeures.

 Afin de choisir le meilleur traitement, il importe de comprendre comment évolue une hernie discale…car une hernie discale n’apparait pas spontanément, elle se développe avec le temps

 Un peu d’anatomie

Le disque intervertébral est formé de 2 parties. La portion externe du disque que l’on nomme l’anneau fibreux est composée de fibres entrelacées. Dans le bas du dos, il y a entre 20 et 25 couches de ces fibres tressées.

Au centre du disque, nous retrouvons le noyau qui possède une composition gélatineuse (comme du Jello pas tout à fait figé).

Le disque possède 3 rôles importants :

1- Il joue le rôle d’articulation entre les vertèbres;

2- contribue à absorber les impacts, les chocs;

3- Il aide à maintenir une certaine distance entre les vertèbres afin de permettre une mobilité optimale et à maintenir l’ouverture par laquelle émergent les racines nerveuses, libre.

Pour maintenir son niveau d’hydratation, le disque doit compter sur la mobilité des vertèbres. Ainsi le mouvement des vertèbres engendre un effet de compression-relâchement 

sur le disque qui alternativement aspire et expire les fluides environnants. C’est ainsi que le disque peut se nourrir, maintenir son niveau d’hydratation et expulser les déchets produits par les cellules discales. 

Tant que le disque maintient son hydratation, les fibres de l’anneau demeurent élastiques et elles obéissent aux mouvements.

Dans cette condition, la hernie discale est impossible.

À cause de blessures répétées ou à un traumatisme important à la colonne, les vertèbres affectées  seront immobilisées afin de limiter les dommages supplémentaires et pour amorcer le processus de guérison des tissus affectés.

Si la guérison se prolonge, les vertèbres demeurent immobiles sur une trop longue période, ce qui perturbe les échanges de fluides décrits précédemment. Le disque ne peut se nourrir adéquatement et entre dans un processus de déshydratation.

Avec le temps, les fibres de l’anneau s’assèchent et se fissurent; le disque se fragilise.

La maladie dégénérescence discale s’installe.

Si une fissure traverse les 20 à 25 couches de fibres de l’anneau, le noyau se fraye un chemin dans cette craque et traverse les limites du disque : c’est la hernie discale!

Cette portion qui émerge du disque empiète dans l’espace où se situe la moelle épinière ou les racines nerveuses. De l’irritation et de l’inflammation s’installent et affectent les nerfs 

environnants, comme le nerf sciatique par exemple. C’est la crise aiguë.

Les symptômes se traduisent par de la douleur, des engourdissements, et parfois une faiblesse musculaire dans les membres affectés.

Le corps tente de se protéger et contracte violemment les muscles du dos afin de créer un corset musculaire protecteur. La personne prend alors une posture de flexion et de déviation latérale caractéristique.

Que faire alors?

3 options s’offrent à vous : l’attente, l’approche invasive ou le traitement non invasif.

1- L’attente

Dans une bonne proportion, une hernie discale peut se résorber sans intervention directe. De façon générale, cette résorption se fait dans les 6 à 8 semaines. Si après 2 mois, les symptômes sont toujours présents, la hernie devra être abordée directement.

  2- L’approche invasive

Il s’agit principalement des infiltrations, soit épidurales ou sous forme de bloc facettaire. Cette option n’est cependant que temporaire, car la cortisone injectée n’offrira qu’un soulagement limité puisqu’elle n’attaque pas la cause véritable de la hernie.

L’autre option est la chirurgie. Cette approche est de moins en moins proposée surtout à cause des risques inhérents à travailler près des racines nerveuses et de la moelle épinière. Depuis une quinzaine d’années, les neurochirurgiens disent à leur patient de patienter et si une paralysie se manifeste, ils procèderont alors à une chirurgie.

3- L’approche non invasive

Cette option est offerte par différentes professions, comme la chiropratique, la physiothérapie, l’acupuncture, etc.

L’objectif des soins est de redonner une meilleure mécanique vertébrale et/ou de soulager les symptômes associés à la hernie.

La face cachée de la chirurgie

Mentionnons d’abord que dans certains cas, la chirurgie est impérative, la condition est trop avancée et l’intervention représente la dernière option.

Dans la majorité des cas cependant, l’intervention chirurgicale n’est pas nécessaire, et ce pour deux raisons :

 1) Il existe d’autre façon non invasive de provoquer une rétraction de la hernie (je vous en parle plus loin dans cet article)

2) Procéder uniquement à une chirurgie n’aborde pas la cause sous-jacente qui a mené à la hernie, c’est-à-dire processus de dégénérescence.

Prenons le scénario suivant.

Une personne subit chirurgie qui a pour but de retirer la portion externe du noyau (la hernie), libérant ainsi les nerfs compressés. Les jours suivant la chirurgie, habituellement ce patient ne ressent plus de douleurs; il se « pense » guéri.

Certes, il n’a plus de symptômes, mais la dégénérescence qui a mené à la hernie est toujours présente. Qui plus est, une maladie dégénérative discale – comme toutes les conditions dégénératives – est une maladie progressive et évolutive.

Il y a donc une possibilité que dans quelques années, cette dégénérescence aura évolué. Nous constaterons un affaissement du disque qui a été opéré, au point où des structures nerveuses environnantes pourraient être irritées, inflammées et même compressées.

Nous assistons alors à un retour à des douleurs, parfois même accompagnées de déficits neurologiques.

Quelle est donc la meilleure approche pour une hernie discale?

La stratégie la plus logique devrait considérer les approches les plus simples en premier et progresser vers des approches non invasives pour ensuite, en dernier recours, considérer les interventions invasives.

Une approche innovante, la décompression neurovertébrale non chirurgicale.

Il s’agit d’un appareil de haute technologie muni d’un système informatique intelligent qui vise à rétablir, de façon ciblée, l’espace normal et le fonctionnement optimal au niveau des disques blessés et des vertèbres affectées.

Il s’agit d’un appareil de haute technologie muni d’un système informatique intelligent qui vise à rétablir, de façon ciblée, l’espace normal et le fonctionnement optimal au niveau des disques blessés et des vertèbres affectées.

Durant le traitement, une pression négative se crée à l’intérieur du disque, ce qui a pour effet d’aspirer la hernie. Dans certains cas, la hernie se rétracte complètement. Parfois, nous observons une rétraction de quelques millimètres qui vont offrir une nouvelle vie au patient.

Pour plus d’information sur la décompression neurovertébrale, je vous réfère à un article précédent