Saint-Hyacinthe 450 250-2550

Une erreur importante qui pourrait avoir des conséquences désastreuses!

Si vous avez déjà souffert d’une crise de mal de dos, on vous a probablement prescrit des anti-inflammatoires… ou vous en avez acheté en vente libre.

Pour le court terme, oui ça soulage, mais une récente étude[i] menée par des chercheurs canadiens et italiens à l’Université McGill révèle que cette stratégie peut avoir des conséquences malheureuses!

Lisez bien ce qui suit, vous verrez pourquoi.

Depuis des décennies, les chiropraticiens recommandent à leurs patients d’éviter la prise d’anti-inflammatoire dans les cas de douleur aiguë au dos.

Voici pourquoi.

L’inflammation fait partie intégrante de processus de guérison. Toute personne qui a étudié dans le domaine de la santé a appris ce principe de base en 2ième année d’université.

Je répète, car il s’agit là d’un concept hyper-important :

L’inflammation fait partie intégrante de processus de guérison.

Voici l’explication

Lorsque vous vous blessez et qu’il y a lésions à certains tissus (muscles, tendons, ligaments, etc.) vous corps cherchera à réparer ces dommages. Pour ce faire, il aura besoin de matériaux nouveaux qui seront acheminé à l’endroit de la blessure par le système sanguin. Ainsi, le corps gonflera les vaisseaux sanguins autour de la blessure pour concentrer la présence de ces éléments de guérison. 

Ce gonflement « positif » des vaisseaux sanguins s’appelle… de l’inflammation.

De ce point de vue, vous comprenez donc que l’inflammation est désirable et nécessaire.

L’étude maintenant.

Les scientifiques se sont toujours demandé pourquoi certaines blessures aiguës au  dos se transforment souvent en problème chronique.

Une des réponses viendrait de notre perception de l’inflammation. En effet, le milieu médical nous a conditionné à penser que l’inflammation était néfaste, d’où cette réaction à vouloir l’éliminer promptement par la prise d’anti-inflammatoires.

Or, cette nouvelle étude ébranle cette croyance.

Dans cette recherche, on a fait des prélèvements sanguins de 98 patients souffrant de douleur aiguë au bas du dos. 3 mois plus tard, on a refait les mêmes tests. Il a été observé que les patients qui ne ressentaient plus aucune douleur étaient ceux qui avaient le plus d’inflammation au départ.

Les chercheurs ont donc tenté de valider ces données avec des souris. Ils ont confirmé qu’effectivement la prise d’anti-inflammatoire diminue la douleur à court terme, mais le médicament retarde la résolution de la douleur, transformant ainsi la douleur aiguë en problème chronique.

 » Il a été observé que les patients qui ne ressentaient plus aucune douleur étaient ceux qui avaient le plus d’inflammation au départ. » 

Dans la troisième phase de l’étude, les auteurs ont examiné les données de 500 000 personnes dans une base de données médicale au Royaume-Uni.

Le résultat est convaincant :

Les chercheurs ont noté que…

… les patients qui avaient utilisé des médicaments anti-inflammatoires (comme l’ibuprofène, le Naproxen et le diclofénac) avaient PLUS de chance de développer des problèmes chroniques 2 à 10 ans plus tard.

Pas surprenant que 18% de la population souffrent de maux de dos chroniques.

Comment interpréter cette étude ?

Si vous avez une crise aiguë de mal de dos, la pire chose que vous pourriez faire est de vous rabattre sur les anti-inflammatoires. Vous vous mettez à risque de développer un problème chronique et croyez-nous, ce n’est pas ce que vous voulez !

Que faire alors?

Il y a plusieurs options qui s’offrent à vous. Les applications de glace sur la région douloureuse sont un moyen simple et généralement très efficace pour réduire l’inflammation. Elle ne partira pas toute (et c’est ce que nous voulons), mais sera suffisamment réduite pour diminuer la douleur.

À moyen terme, vous pourriez essayer des capsules de curcuma. Les études ont établi qu’il s’agit d’un anti-inflammatoire « doux » et un antidouleur efficace.

Et évidemment, consulter un chiropraticien. Il est le spécialiste des conditions neuromusculosquelettiques.

Si vos douleurs sont déjà chroniques, nous pouvons peut-être vous aider. Il s’agit du type de conditions que nous traitons et qui obtiennent parfois des résultats intéressants.

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[i] Marc Parisien, Lucas V. Lima, et al. Acute inflammatory response via neutrophil activation protects against the development of chronic pain. SCIENCE TRANSLATIONAL MEDICINE, 11 May 2022, Vol 14, Issue 644. DOI: 10.1126/scitranslmed.abj9954